CHAINEUX – Houlteau -1933 – Apparitions de la Vierge à Chaineux – article de presse française abracadabrant…déroutant

Extrait du journal VOILA 3è année n° 142 ( Alsace ) du 9 décembre 1933

Quant à Houlteau-Chaineux, nous nous trouvons ici en présence d’une véritable organisation avec, à sa tête, un comité de propagande qui sollicite les journaux, qu’ils soient bien ou mal pensants, d’envoyer des reporters, qui les assurent d’un bon accueil et proposent l’envoi de toute documentation, écrite ou iconographique.

Ce comité, qui a pris pour nom : « Comité Virgo Maria, semble posséder la technique des grandes affaires modernes, car il a créé…et il nous en avise un service de documentation de presse. Bien mieux, il fait parvenir aux rédactions des feuilles publiques, un communiqué quotidien sous forme de télégrammes d’agence. Voici un de ces communiqués :

CHAINEUX. Presse.

Faits du mardi 7 novembre 1933. 8h chapelet. Dernière dizaine. 

Marie Emonds se lève en disant : « Oh ! la Sainte Vierge ! », fait soixante mètres, les mains jointes, puis tombe à genoux les yeux tournés vers la source dans la boue.

La Vierge : «  Priez pour les pécheurs » Marie : «  Qui êtes-vous ? » La Vierge : «  Venez prier à la source dans 5 jours. »

Charles Gillet : » Mettez-vous tous à genoux, la Sainte Vierge va vous bénir »

Soixante-sept personnes tombent à genoux, pleurent (très impressionnant…..).

Avouez que tout est bien organisé.

Quant aux apparitions de Chaineux, elles favorisent encore 2 enfants, de physique assez ingrat, les petits Emonds âgés de 5 et 10 ans, et le jeune Charles Gillet, 15 ans.

Une photographie qui montre les 3 visionnaires priant dans un jardin pelé, devant un reposoir de cierges posés à même la terre, agenouillés tous 3 sur une planche disposée préalablement à cet effet, est la chose la plus pauvrement lamentable qui se puisse voir dans cet ordre d’idée.

Le reste … les 7, 8 apparitions qu’on cite encore ne méritent pas d’être nommées.

Elles se ressemblent par la pauvreté de l’imagination des voyants, par la banalité des circonstances, par la sotte uniformité des paroles prêtées aux saints personnages apparus et surtout par l’identique avidité, la violence de langage et les appétits des metteurs en scène. (sic)

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